Depuis quelque temps, je m’interroge sérieusement sur la place que les applications américaines occupent dans mon quotidien numérique. Cette réflexion s’est imposée face aux récents bouleversements politiques aux États-Unis, où la séparation des pouvoirs semble vaciller et où les garanties fondamentales concernant la confidentialité et la sécurité des données sont de plus en plus fragilisées.
L’absence de contre-pouvoirs internes efficaces et la confusion croissante entre les sphères exécutives et judiciaires compromettent la confiance que l’on peut accorder aux entreprises soumises aux lois américaines. Le Cloud Act, en vigueur depuis 2018, en est un exemple frappant : il permet aux autorités américaines d’exiger l’accès à des données, même si celles-ci sont hébergées hors des États-Unis. Cela place de nombreuses entreprises dans des situations délicates concernant la confidentialité des données de leurs utilisateurs.
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